L'écologie : le rêve d'une ville

Rappel de la problèmatique : La construction verte représente-t-elle un renouveau en matière d'urbanisme ?

On peut dire que le développement de ces bâtiments ne cesse de croitre.

Les immeubles contribuent pour une part importante de la consommation d'énergie et de la production de gaz à effet de serre et c'est d'ailleurs pour cela que l'on prend de plus en plus en compte les méfaits des constructions banales.

De plus l'écologie est d'actualité, et ces constructions durables n'ont pas de mal à voir le jour, au contraire les demandes y sont très importantes !

Nous savons aussi que l'environnement est l'avenir de nos prochains, alors, soyons respectueux..

Donc, oui, la construction verte représente un renouveau en matière d'urbanisme.

En Europe, le spécialiste des piscines naturelles publiques c’est BioNova. L’entreprise allemande a construit le premier bassin naturel public en Autriche, en 1990.

En France, Green Concept, un cabinet d’architecture basé à Lyon, s’est occupé d’implanter des piscines naturelles publiques dans 11 communes françaises.

Les piscines naturelles publiques en France ne représentent, aujourd’hui, qu’une maigre proportion des piscines publiques. Ce phénomène montre le retard important pris par les collectivités dans ce secteur et relance l’intérêt de mettre à l’honneur les piscines naturelles publiques en France qui existent.

Ces piscines représentent un enjeu majeur dans la transformation écologique du pays quand l’on connait l’amour des français pour la natation, la baignade. En effet, nul ne peut nier la forte fréquentation des piscines publiques, des plages françaises, des lacs et des rivières l’été venu.

L’implantation de piscines naturelles en France semble donc un excellent moyen de faire entrer, un peu plus encore, l’écologie dans les habitudes des français.

Elles permettraient enfin de dynamiser le secteur de la piscine naturelle et pourraient devenir un tournant dans une pratique de la construction de piscines.

Principe de la filtration dans les piscines naturelles

Le bassin de baignade est rempli d’une eau pure provenant de la zone de régénération. Son eau se chargeant progressivement de matières, au contact des baigneurs et de l’environnement, est évacuée de deux façons :

en surface (par débordement, rigoles, skimmers…) ;en profondeur (bondes, tuyauteries). 

À ce stade, elle subit en général une préfiltration mécanique afin de la débarrasser des matières en suspension (cheveux, pollen, poussières, feuilles mortes…) difficiles à éradiquer par la seule filtration physique.

Pour aller plus loin :

* http://www.futura-sciences.com/magazines/maison/infos/dossiers/d/maison-piscine-naturelle-baignade-pleine-nature-1064/page/4/

* http://www.piscines-naturelles-publiques.com/

Une toiture verte offre de nombreux avantages. En plus d'être esthétique, elle permet de réaliser des économies financières et d'énergies. Ce procédé est aujourd'hui indissociable des formes de constructions durables employées dans le cadre d'une architecture moderne. 

La toiture végétalisée protège la membrane étanche du toit des températures extrêmes, de la grêle et des intempéries et permet donc une durée de vie de l'étanchéité deux fois plus longue que sur une toiture classique. Grâce au substrat utilisé, le toit végétal limite aussi le risque d'incendie. 

Selon un accord passé entre des représentants du Parlement européen et des Etats européens, toutes les nouvelles constructions devront désormais satisfaire des normes énergétiques très strictes à partir du 31 décembre 2020. Ainsi, fin 2018, les bâtiments fréquentés par le public devront déjà montrer l’exemple en répondant à ces normes.

En 2008, les bâtiments résidentiels et tertiaires situés en France, représentaient 43% de l’énergie consommée et 22% des émissions de Co2, soit  4% de moins que le secteur des transports et 3% seulement de mois que l’industrie !

Concrètement, la version, révisée de la loi cadre européenne de 2002 sur la performance énergétique des bâtiments, s’appliquera à l’ensemble des bâtiments résidentiels, ainsi que ceux fréquentés par le public d’une superficie de plus de 500 m2.

Cette loi permet également de souligner les exigences des « certificats de performanceénergétique », qui doivent apparaître dans les bâtiments publics et être fournis lors de la vente ou de la location d’un bien. Ces certificats devront par la suite inclure des recommandations pour améliorer l’efficacité énergétique d’une maison.

Ainsi, certains bâtiments devront se plier à une consommation de 3 à 5 litres de fioul par mètre carré par an, tandis que les constructions existantes consomment en moyenne environ 25 litrespar mètre carré…

Notons toutefois qu’aujourd’hui, un certain nombre de technologies permettent dorénavant aux particuliers de diminuer leur consommation d’électricité…en sollicitant les énergies renouvelables.

Le chauffe-eau solaire ou encore les panneaux solaires, par exemple, peuvent diminuer par deux le coût de la consommation annuelle d’une famille en eau chaude. Même si en dépit des crédits d’impôts et autres subventions, le prix élevé de ces nouvelles technologies écolo peut en freiner plus d’un au premier abord.

Pour aller plus loin:

*Zurbains.com

*http://www.decision-achats.fr/thematique/marches-1036/environnement-travail-10137/Breves/CUBE2020-le-premier-concours-interentreprises-pour-valoriser-les-batiments-verts-53860.htm

Les jardins filtrants sont des procédés brevetés utilisant les plantes comme agents de traitement des pollutions, utilisables pour les bâtiments d'habitation et les bureaux, l'industrie, les décharges, les stations d'épuration et même les piscines.
Les technologies utilisées offrent plusieurs avantages : Elles sont économiques à mettre en oeuvre et à utiliser.
Chaque site, facile d'entretien, est conçu le plus possible avec les matériaux locaux disponibles.

Ces solutions sont durables puisqu'elles permettent de faire disparaître la pollution d'un environnement, voire d'en renouveler les ressources et sont bénéfiques pour la santé de l'homme et la préservation de l'environnement car elles éliminent la bio-disponibilité des polluants.
Elles sont aussi plus esthétiques que les solutions industrielles traditionnelles : elles se concrétisent par des espaces paysagers jardinés, peuvent servir d'habitats naturels à des espèces végétales ou animales locales menacées et bénéficient du soutien des populations.

Sur le même principe, les piscines écologiques arrivent en France, importées par une société française (Obio) alliée à l'entreprise suisse qui a inventé et développe depuis plus de 15 ans le procédé qui porte son nom (Bioteich).
Les piscines Bioteich se composent de trois bassins distincts: bassin de baignade, bassin de régénération et d'une cascade oxygénante.
Le coût d'une telle installation est en moyenne de 600 euros/m2, ce qui la rend compétitive face aux piscines classiques.
Obio a ainsi installé le premier plan d'eau municipal biologique en France, avec autorisation de la DASS, sur la commune de Combloux, au pied des Alpes, et accueille 500 baigneurs par jour depuis 2002.

Aujourd'hui, une trentaine de bassins chez des particuliers sont d'ores et déjà installés dans l'hexagone. Outre son caractère environnemental, une piscine écologique ne demande pas d'entretien particulier. Il n'est par exemple pas nécessaire de chauffer l'eau qui se réchauffe à la fois dans le bassin de régénération de faible profondeur et grâce à la chaleur restituée par les galets sur les berges.

Pour aller plus loin:

* http://www.phytorestore.com
* http://imaginationforpeople.org/fr/project/phytorestauration/
* http://www.gazettelabo.fr/archives/prives/2004/92phyto.htm

Ce village de 34 hectares et de 120 lits a été créé par LVT (Loisirs, Vacances, Tourisme), organisme à vocation sociale, et la commune de Silfiac (56).

Situé à Crénihuel (Bretagne), il s'appuie sur un ancien corps de ferme rénové, qui accueille principalement les salles communes et la restauration, ainsi que deux bâtiments neufs et innovants réservés à l'hébergement.

Parmi les principales caractéristiques construction durable de ce village :

• le bâtiment à une ossature en bois ;
• le traitement des eaux usées se fait par les plantes (phytorestauration) ;
• le sol des chambres est recouvert de linoléum naturel à base de lin, et non de dérivés de pétrole ;
• ce domaine interdit aux voitures est composé de cheminements en sable et chaux (et non de goudron) pour faciliter l'infiltration de l'eau ;
• Le solaire n'a pas été retenu car le centre est situé dans une région très boisée où les agriculteurs cherchent à diversifier leurs activités.
D'où l'option d'une chaufferie bois, qui peut déboucher sur la création d'une filière et offrir une nouvelle source de revenus aux agriculteurs ;
• Une piscine naturelle de 120 m2, alliant pierres volcaniques et plantes ;
• pour l'alimentation, l'approvisionnement se fait essentiellement auprès de producteurs locaux. Certains des produits sont bio et pour le reste, les administrateurs du village s'assurent qu'ils proviennent de l'agriculture raisonnée ;
• La même exigence est apportée aux produits d'entretien qui sont tous bio.

 Ce village vacances est destiné aux amoureux de la nature qui sauront profiter d'un cadre écologique poussé. Les tarifs annoncés ne sont pas démesurés, loin de là puisqu'il faut compter 40€ par nuit et par personne en pension complète.

Comme quoi, le plaisir n'est pas forcément inabordable.

Pour aller plus loin:

http://www.neo-planete.com/2009/07/28/un-ecovillage-de-vacances-en-bretagne/

L’estimation du surcoût pour construire un immeuble faiblement consommateur d’énergie est souvent plus élevée que le coût réel.
Selon le rapport, les investisseurs estiment, en moyenne, qu’un coût supplémentaire de 17% est nécessaire pour un immeuble «certifié durable» (voir graphique).

Or, par exemple aux Etats-Unis, une étude du US Green Building Council a montré que pour atteindre le plus haut niveau de certification LEED (leadership in energy and environmental design), le surcoût était inférieur à 10%.
Et selon une autre étude, le surcoût moyen pour améliorer l’efficacité énergétique de 18% est de seulement 1%.En Allemagne, une étude d’un Institut  a montré que les besoins en énergie d’un immeuble pouvaient être réduits de 50% sans renchérissement des coûts de construction.

D’autres éléments devraient convaincre peu à peu les investisseurs en immobilier d’opter pour des bâtiments moins gourmands en énergie.
Même s’ils sont plus chers au départ, ils prennent de plus en plus de valeur:
selon une étude américaine, les professionnels de la construction estiment que la valeur des bâtiments «verts» pourrait être de 7,5% supérieure à celle des autres bâtiments, en moyenne, avec une amélioration du retour sur investissement de plus de 6%.De même, le prix des locations devrait être de 3% plus élevé en moyenne.

Enfin, l’importance de cette étude prise par le développement durable et la notion de responsabilité sociale et environnementale fait que beaucoup d’entreprises analysent de plus en plus attentivement leurs dépenses énergétiques et leurs émissions de CO2, même si à court terme celles-ci n’ont pas d’impact financier

majeur.
Les plus en pointe, comme le réassureur Swiss Re, optent pour une amélioration de l’efficacité énergétique de leurs locaux.

Une tendance qui pourrait atteindre la propriété de chacun, avec une recherche de maisons plus écologiques qui prendront plus de valeur au fil des années.

Pour aller plus loin:

*http://www.travaux.com/dossier/construction-ecologique/231/Cout-des-travaux-prix-aides-et-subventions.html
*http://www.acqualys.fr/page/construire-ecologique-cout

Peu de temps après son apparition, la maison traditionnelle a vécu ses premiers moments difficiles : c’est la crise pétrolière, donc nous ne pouvons pas gaspiller éternellement l’énergie.
Il est donc nécessaire d'isoler les maisons.

Tout d'abord, il faut savoir que l'écoconstruction met principalement en avant ses matériaux et son isolation performante. On peut alors en conclure que l'étanchéité est très importante, c'est à dire que les flux d'air y sont réduits.
Ces matériaux dit « écologiques » ont permit une isolation plus seine, mais à force de vouloir isoler excessivement, cette construction a rencontrée de nombreux problèmes de moisissure.
Pour cela, le système de VMC (Ventilation Mécanique Contrôlée) a été intégré lors de la création d'un bâtiment quelconque.
Celle-ci a permit de renouveler l'air humide présente dans l'habitat mais l'air entrant refroidissait l'air intérieur, donc l'isolation n'était plus de grande utilité.
C'est alors que des systèmes perfectionnés à échangeurs de chaleur ont été inventés, de façon à réchauffer l'air froid entrant de l'extérieur.
Par ailleurs, il a fallu ajouter des systèmes de climatisation afin de refroidir l'air chaud qui ne pouvait pas sortir en été.

Voilà où nous en sommes actuellement : les maisons de nos nos jours ne fonctionnent que grâce des systèmes complexes dont on ne s’aperçoit généralement du rôle que lorsqu'ils tombent en panne.
L'air intérieur est mis en circulation artificiellement ce qui provoque le brassage de toutes sortes de poussières, particules, bactéries et autres qui provoquent certaines infections respiratoires comme l'asthme par exemple.

Tout ceci pour dire, que de nos jours, le bien voulant être fait auprès de la nature n'apporte pas seulement du bien envers l'humain.

Pour aller plus loin :

*http://www.ecoconstruction-limousin.com/Sante-dans-le-batiment-un-enjeu

*http://www.loos-en-gohelle.fr/loos-ville-pilote/developpement-durable/eco-construction/

L’immeuble le plus écologique du monde, appelé “NuOffice”, se trouve en Allemagne, à Munich plus précisément.
Le projet a été initié en 2012 par DIRECTION, organisation de recherche créé par l’Union Européenne, l’Institut Fraunhofer ainsi que l’Université technique de Munich.
Le NuOffice est sorti de terre dès Novembre 2012 et peut d’ors et déjà se venter d’être l’immeuble de bureaux le plus vert au monde. Il se veut “révolutionnairement durable” comme l'indique la page officielle du projet (en allemand).

Celui-ci utilise au maximum les énergies passives:
Le bâtiment consomme le moins d’énergie possible (proche de zéro!)
Cela est bel et bien possible grâce à l’introduction des technologies passives. Par exemple, l'utilisation de la nappe phréatique pour le chauffage et le refroidissement, une isolation thermique de qualité, un triple vitrage isolant, des installations photovoltaïques, un système de régulation qui prend également en compte les prévisions météorologiques et les fenêtres mécanisées. De plus, le toit du NuOffice qui est constitué de plantes et de verdure, ce qui permet d'optimiser l'isolation.

Une surveillance très développée de l’ensemble du concept énergétique est nécessaire pour optimiser continuellement le fonctionnement de l’ensemble du système dans le cadre des travaux de recherche.

Pour aller plus loin:

*http://www.sauter-controls.com/fr/references-solutions-sauter/selection-de-references-sauter/immeubles-de-bureaux-selection-de-references-sauter/nuoffice-references-sauter.html

*http://www.office-et-culture.fr/amenagement/energie/le-nuoffice-eclaire-par-occhio